Thursday, July 28, 2005

 

i should be so lucky



davide se réveille, à peine, tiens nous sommes à la yahiro factory il fait toujours chaud il fait toujours beau hier soir je me suis couché

avec un mal de tête qui s'appelait gonz il était toujours là ce matin il commence à partir
je me rappelle de

hier
une sieste dans cet endroit mystérieux monozukuri school comme il y en a tant ici endroit artistique indeterminé avec un café au bout du couloir, et une galerie avec des installations vidéos dernier CRI en face, la fille de l'accueil qui n'arrêtait pas de remuer son café avec une cuillère en fonte mais en fait non c'était un petit mobile qui gigotait avec le vent, il y avait un vent doux, j'ai rêvé un peu à cette boite à musique électronique qu'on pouvait voir dans ce gros catalogue mystérieux

le trajet de chez daisuke à setagaya, avec les gros camions chromés tout neuf (lozi dit que depuis que le diesel est interdit à tokyo tous les camions sont neufs tous les camions sont chromés dernier CRI)


le vendeur à ochanomizu qui m'a vendu cette jolie pignose toute noire mais nettement moins puissante parce que le hp est tout petit que celle de stéphane et qui m'a parlé de zidane en me regardant d'un air incertain


davide qui tourne autour des femmes-sandwiches d'akihabara comme si de rien


hier soir qu'on a vécu comme cette première soirée à fukuoka il y a quoi bien longtemps (derrière stéphane et davide jouent leur hymne russe en version molle moche désaccordée) mais avec un peu moins de passion, ito et les autres pas moins adorables pourtant, on a si bien mangé, on leur a promis un repas français avant de partir mais on ne sait rien faire, on va leur faire un quiche lorraine, à un moment je suis sorti prendre l'air sur la terrasse jonchée de planches dangereuses de trous dangereux d'épaves de machines à télevision quand je suis rentré j'ai entendu "olamm is a black metal otaku" et j'ai sorti un cd de deathspell omega comme un reflexe mais j'avais déjà mal à la tête, impatient de me coucher sur l'échafaudage qui nous sert de lit, il y a quelques minutes noriko et chloé sont arrivées, en tenue de soirée, comme si de rien n'était,

comme à chaque fois, tout ici est comme si de rien


pourtant, je suis toujours heureux-baveux d'être ici on va partir errer un peu dans asakusa, tout prêt, très bientôt plus bientôt

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